Les lieux sont comme les gens : ils sont imprégnés par des flux énergétiques passés et présents.
Ces mémoires s'enregistrent dans la matière elle-même : sol, murs, meubles, objets…
Certaines personnes peuvent sentir ces flux, selon leurs canaux de perceptions subtiles, un peu comme le reliquat d'un parfum après le passage de quelqu'un.
Ces "impressions" sont souvent perturbantes : en effet, les charges émotionnelles accumulées agressent notre structure énergétique. Cela prend la forme d'agacement, ou encore d'un malaise pas forcément très concret lorsqu'on se trouve sur place.
Il est aussi possible qu'une tension générale se mette en place, comme si un courant passait et créait peu à peu "une mauvaise ambiance". Elle peut aussi être canalisée via une discussion qui en d'autres circonstances ne nous affecterait pas outre mesure. Ce jour-là, à cet endroit, sans raison apparente… la sauce va monter, un rien vous énerve…
Qu'est-ce qui peut imprégner un lieu ?
Il faut bien distinguer 5 phénomènes principaux qui peuvent influencer un lieu : une présence étrangère (ré)active, l'activité psychique accrue d'un membre de la famille, une charge, une anomalie géobiologique, ou une mémoire de mur.
La différence est importante, car dans le premier cas il s'agit d'une âme décédée* ou d'une autre forme de vie (attachée au lieu, de passage, ou liée à un résidant), donc d'un phénomène intelligent mais qui lui aussi va finir par drainer l'énergie des personnes présentes.
Dans le deuxième cas, nous parlons alors d'émotions incontrôlées de la part d'une personne présente dans le noyau familial. C'est souvent un enfant ou adolescent, qui n'arrive pas à se gérer, en proie à d'intenses conflits intérieurs (psychiques) : cela peut ressortir sous la forme d'un malaise qui se propage subrepticement, ou parfois aussi par des bruits ou déplacements d'objets (communément appelé poltergheist**).
En 3ème position, nous trouvons la charge d'un objet : une énergie particulière imprègne celui-ci ; cela peut provenir de son passé ou de l'action d'une personne pour le programmer.
Le 4ème cas concerne les activités telluriques sous l'habitat, formant ainsi des zones pathogènes (réseaux Hartmann, Curry…).
Le 5ème phénomène est celui qui nous intéresse ici : une mémoire s'apparente au souvenir d'un épisode passée, ou à une accumulation émotionnelle forte qui aurait imbibée le lieu (à l'image d'une éponge ou d'un buvard) au fur et à mesure du temps.
Quels lieux sont concernés par une mémoire ?
Tous. Une fausse idée que l'on peut lire souvent est qu'une mémoire de mur ne concerne que les vieilles maisons : certes, elles sont le plus souvent sujettes à ce genre de phénomènes, de par leurs histoires, mais les logements neufs peuvent aussi enregistrer des mémoires. En effet, si le lieu est le théâtre de flux émotionnels puissants, comme la colère, la violence, ou encore une grande tristesse, alors les charges en question peuvent rapidement saturer l'endroit.
Un autre facteur qui va dans ce sens, c'est le lieu de la construction. Un immeuble qui s'élève à l'emplacement d'une ancienne habitation chargée, ou d'une zone touchée par des évènements tragiques (combats, meurtres, etc…), peut se voir par conséquent "pollué" par la rémanence de ces épisodes.
Les ressentis, et conséquences
Comme je le disais en introduction, la palette de sensations qu'engendrent ces mémoires est multiple :
- fatigue, épuisement.
- irritabilité, émotions fortes soudaines et souvent exacerbées.
- sommeil perturbé : endormissement compliqué ou phases d'insomnies. Des rêves étranges peuvent aussi intervenir (parfois des images de ce qui s'est passé).
- le lieu de vie devient peu à peu désagréable (au lieu d'être un endroit ressourçant). Les invités peuvent le trouver peu accueillant, ou "bizarre". Parfois, ces impressions sont ressenties lors de la première visite avant achat, mais d'autres arguments prennent le dessus.
- attirance vers une pièce particulière, ou même un élément d'origine (escalier, cave, grenier, meuble laissé sur place par les anciens occupants, etc…).
Outre les perturbations dans l'ambiance générale du foyer, les énergies des membres risquent de s'affaiblir, de fuiter. Même si la cause vient du passé, l'imprégnation est quant à elle bien présente : l'énergie vitale des occupants va faire office de glue et réalimenter les mémoires (un peu comme un disque rayé).
Que peut-on faire ?
Il est possible d'alléger les choses via certaines techniques. Voici les pour et les contres :
- l'encens : peu efficace sur une mémoire de mur. Il va rendre un endroit désagréable pour des présences, et sensiblement augmenter sa fréquence vibratoire (ce qui peut masquer temporairement une imprégnation), mais soyez conscient que vous ne retirez pas une image sur une pellicule photo en la passant dans des fumigations.
- les minéraux : ils peuvent absorber une partie des rémanences, et travailler à transmuter certaines énergies pesantes. C'est un bon outil, à condition de ne pas utiliser des pierres de petites tailles ! Elles ne sont alors pas capables de faire ce travail, proportionnellement à leurs emplacements, et saturent donc très vite (effets inverses assurés).
- les prières : peu efficaces, car nous ne parlons pas de causes intelligentes (comme des âmes décédées ou entités), mais elles peuvent, comme l'encens, faire augmenter sensiblement le taux vibratoire du lieu.
- dessins actifs : on est ici entre l'efficacité des minéraux et celle de l'encens. Il y a là un côté transformateur, et un aspect répulsif (temporaire). Tout va dépendre du choix du dessin, et du travail fait en amont.
- le son : un gong puissant peut "décoller" des miasmes, même anciens. Il va casser le rythme répétitif de la mémoire, et réharmoniser le lieu. Cependant, il faudrait en jouer devant chaque mur de la maison, et répéter cette opération régulièrement.
Tout ce qui a été présenté ci-avant peut aider à assainir un lieu touché par des mémoires, mais il est primordial avant tout de libérer ces empreintes de façons appuyées et progressives.
Un travail de connexion au lieu, d'apaisement, une réinformation des murs, ainsi que l'introduction d'un mouvement de vie, vont peu à peu lui redonner une respiration, une direction ; l'idée étant de l'amener à passer d'un état de stase (sorte de boucle temporelle) à une fréquence vibratoire harmonieuse, et en cohérence avec ses occupants.
* j'évoquerai dans un prochain article les âmes décédées
** deux théories se confrontent sur ce sujet : certains pensent que c'est un esprit humain perturbé qui provoque de tels phénomènes, d'autres qu'il s'agit d'âmes décédées ou d'entités tourmentés. De mon point de vue, dans la majorité des cas, c'est la première explication qui prime.
Yann Kunter
Soins énergétiques
Thérapie par les sons (bols de cristal, diapasons), harmonisation
Dégagement des nuisances et pollutions psychiques sur lieux et personnes
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